Comme depuis de nombreuses années, nous avons été de nouveau conviés pour la cérémonie du traditionnel baptême « Vent des Hélices » sur la Base Aérienne de l’École de l’Air (BA 701) le jeudi 16 septembre en fin d’après-midi.
Cette manifestation marque le début de la carrière des officiers de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Elle est présidée par Madame le général Dominique ARBIOL, Commandant la base aérienne 701 et Directrice générale de l’École de l’air.
Les « poussins », agenouillés derrière notre fier Noratlas N° 105 sont alors arrosés par le champagne, débouché par des élèves de deuxième année et vaporisé par le « Vent des Hélices » de notre « Grise » dont le régime des moteurs monte en puissance. Les "aînés" viennent ensuite se positionner devant leurs cadets pour leur remettre leur premier galon, celui d'Aspirant.
Notre départ de Marignane qui était prévu à 15h45 sera retardé à cause d’un orage qui s’est installé au-dessus de la BA 701… Effectivement nous voyons la masse grise et très volumineuse du « Cunimb » bien établie de l’autre côté de l’étang de Berre.
Etant en relation radio permanente avec Christian, notre adhérent officier réserviste sur la base, nous suivons l’actualité en direct. La Patrouille de France qui doit partir en entrainement est elle aussi en stand-by pour pouvoir décoller… Le timing de la cérémonie est donc bien perturbé.
Après une attente d’environ 1h30, nous recevons le feu vert pour aller nous présenter à l’atterrissage sur la 34 qui garde les traces du passage pluvieux.
Nous rejoignons immédiatement l’Esplanade Guynemer pour positionner le nez du 105 face au « piège » surnom donné au bâtiment de l’École de l’Air, et la cérémonie commence sur une esplanade détrempée.
Tout se déroulera alors suivant le programme prévu, le passage d’un Rafale nous fera vibrer avant qu’une nouvelle grosse averse vienne nous perturber.
Les « poussins » auront été bien arrosés. Nous rentrerons rapidement sur notre base d’affectation avec le sentiment d’avoir fait encore rêver ces jeunes femmes et hommes d’avoir la chance de voir et entendre ce dernier survivant d’une autre époque.