On a volé sur Salon …
Lundi 22 août 2016 : 72e Anniversaire de la Libération de Salon-de-Provence
Ce lundi 22 août 2016, pour commémorer l’anniversaire de sa libération, on a volé sur Salon mais on n’a pas sauté ….C’est un peu dommage, nous aurions apprécié comme les Salonais les cérémonies commémoratives, les défilés de matériels roulants US, les uniformes de l'époque 1944 ainsi que les orchestres de jazz jouant des grands standards célèbres de Glenn Miller.
Notre mission : survoler le château de l’Empéri à 19h très précises. Le commando : huit bonshommes en tenue de combat (sauf un ) et prêts à mener cette mission jusqu’au bout en temps et en heure. La stratégie : partir un peu en avance pour ne pas être à la bourre et, en vue de la destination, prendre un circuit d’attente pour voir venir.
On a vu … d’abord un drôle de petit zinc, mignon tout plein d’ailleurs, qui s’est mis à nous tourner autour. C’était prévu il était là pour prendre des photos de notre cher 105. Et puis on a vu arriver un “collègue” du Noratlas : Douglas AD4 Skyraider est son nom … que la force soit avec lui !!! Redoutable mais tardif chasseur américain des années 1945-46 propulsé par un énorme moteur Douglas Wright 3350-26 WB « Cyclone » de 18 cylindres en double étoile qui développait 2700 cv au décollage à comparer aux 2 fois 2068 cv de nos bons vieux Bristol 759. Tout comme le Noratlas il ne participa pas au WW2 mais les bruits simultanés des 46 cylindres aux échappements libres des deux avions étaient eux authentiques !
Il est venu nous faire un petit brin de conduite en attendant le premier passage au dessus de la ville. Les “terriens” qui ont eu la chance d’être au-dessous ont pu admirer un ballet aérien pour le moins inédit et dans la carlingue j’entendais les variations des moteurs sollicités par notre pilote, qui faisait ainsi le “Jacques” pour rester en ligne avec les autres avions.
Au moment où 19 heures sonnèrent au beffroi de mon smartphone nous étions déjà au ras des toits de Salon. Selon notre cher Président, qui lui était sur place, nous avions 30 secondes d’avance.
Nous avons fait un deuxième passage selon un axe perpendiculaire et nous avons encore évolué de concert avec nos deux partenaires avant de nous séparer pour prendre le chemin du retour.
En arrivant au dessus de l’aéroport nous avons pu constater, hélas, l’étendue des dégâts des feux de Vitrolles.
Atterrissage impeccable et retour au bercail … Toilettage complet de la bête et jaugeage des réservoirs : 650 litres environ pour une bonne heure de vol. Merci la Grise pour cette sortie !!!!
Roland B.
Le reportage de France3 (soyez attentifs à la 41e seconde ) :