Carcassonne – 11 et 12 juin 2025
Mission para 3e Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine

Le mercredi 11 juin, le Noratlas décolle de Marignane et met cap à l’ouest pour retrouver le 3ème RPIMa à Carcassonne afin de célébrer dignement la cérémonie « Le 3 dans la Ville ». La mission doit se dérouler sur deux jours pour effectuer des sauts à ouverture automatique (SOA) et à ouverture commandée-retardée (SOCR).
L’avion se pose à 11h, et après avoir intégralement vidé le cargo pour mettre la soute en configuration parachutisme, l’équipage se ravitaille en vue de l’activité dense de l’après-midi. Malgré une chaleur écrasante sous le soleil du sud-ouest, les paras et l’équipage sont prêts et nous décollons en début d’après-midi pour une série de largage OA sur la DZ de Castres, suivi par des OR.

En effet, le casernement du 3e RPIMa est situé en plein centre de Carcassonne, quartier LAPERRINE, mais il n’existe pas de zone de parachutage autour de cette ville. C’est pour cette raison que les embarquements et largages de parachutistes se font sur la DZ de Pesquié, contigüe de l’aéroport de Castres-Mazamet, situé à une quarantaine de kilomètres de Carcassonne en ligne droite, au-delà de la Montagne Noire.
Les 3 rotations prévues (2 OA et une OR) se succèdent sans encombre tout l’après-midi.
Le lendemain, à l’instar de la veille, l’objectif est de continuer les largages au-dessus de la DZ de Castres. Malheureusement, malgré un équipage prêt à faire de cette journée de largage une réussite, pas une voile ne sera déployée !

En effet, la force du vent est en-dehors des tolérances pour les activités de parachutage (*) et ce, toute la journée. La décision est donc prise, il n’y aura plus de largage, et nous nous posons à Castres, notre dernière halte avant le retour à Marignane. Cet arrêt nous permet de faire le plein en 100LL, et également de refixer une entrée d’air carburateur récalcitrante. Et ce, avec l’aide précieuse des pompiers de l’aéroport qui sont là pour nous dépanner en outillage.

Le déjeuner est pris à même le tarmac, à l’ombre de l’empennage de la grise. L’avion est soigneusement remis en condition, et le lot de bord de nouveau solidement brêlé dans le cargo. Nos nouvelles caisses en aluminium sont décidément bien plus pratiques que les anciens conditionnements disparates ; c’est une réussite !
Le 105 décolle une dernière fois de Castres pour un vol qui se déroulera sans encombre en direction de Marignane.
Alexis BEAL
(*) Les largages pour lesquels le Noratlas est commandité ne sont pas des largages en condition opérationnelle, et la vitesse maximum du vent admise pour des largages à ouverture automatique en toute sécurité est de 7 m/s, soit environ 14 nœuds ou 25 km/h.






